UMR 1283/8199

Le laboratoire « (Epi)génomique Fonctionnelle et Physiologie Moléculaire Du Diabète et Maladies Associées » UMR 1283/8199 (Université de Lille / Inserm / CNRS / Institut Pasteur de Lille / CHU de Lille) a été créé en 1995 à Lille. Son directeur le Professeur Philippe FROGUEL, dirige également un laboratoire à l’Impérial College de Londres depuis 2000.

Ces deux laboratoires jouissent d’une compétence reconnue mondialement sur le diabète et partagent des plateformes d’innovation en génomique.

Ils s’appuient sur des expertises complémentaires en biologie, statistique et bio-informatique.

L’excellence des équipes du Professeur Philippe FROGUEL a été portée  par plus de 730 articles scientifiques. Ce dernier est l’un des  médecins chercheurs les plus cités au monde(H-index 173, 136000 citations).

L’UMR 1283/8199 coordonne depuis 2011 la plateforme génomique LIGAN-Médecine Personnalisée. Cette structure EquipEX issue du Programme Investissements d’Avenir est devenue l’une des plus performantes plateformes de séquençage et de génotypage . C’est un outil majeur pour le développement de la médecine de précision qui permet d’adapter les traitements aux caractéristiques propres à chaque patient pour en accroître radicalement l’efficience.

L’UMR 1283/8199 coordonne aussi depuis 2019 le nouveau Centre National de Médecine de Précision des diabètes. 

http://www.good.cnrs.fr/

UMR 1011

équipe Pr Bart STAELS

Le Laboratoire « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète » L’UMR 1011 (Institut Pasteur de Lille, INSERM, Université de Lille, CHU de Lille) dirigée par le Professeur Bart STAELS étudie les mécanismes biologiques et moléculaires contrôlant le développement et la progression du diabète de type 2 et ses complications cardiovasculaires, afin de développer des stratégies préventives et thérapeutiques. Nous étudions la régulation des gènes impliqués dans ces pathologies et les conséquences de leur dérégulation, avec un intérêt particulier pour des facteurs de transcription spécifiques : les récepteurs nucléaires qui constituent des cibles thérapeutiques potentielles. Nos études précédentes ont caractérisé les récepteurs nucléaires, tels que PPAR et LXRs, en tant que régulateurs métaboliques et cibles pharmacologiques, et ont permis une meilleure compréhension des effets secondaires des ligands synthétiques des récepteurs nucléaires utilisés actuellement dans les thérapies ou en cours de développement. Durant les dernières années, nous avons contribué significativement à :

  • démontrer l’implication des récepteurs nucléaires dans les perturbations du métabolisme et de l’équilibre énergétique : perturbations caractéristiques du diabète de type 2 ;
  • démontrer le rôle régulateur des récepteurs nucléaires dans les processus inflammatoires dans le tissu adipeux et la paroi vasculaire ;
  • mieux comprendre les mécanismes moléculaires par lesquels les récepteurs nucléaires modulent la progression du diabète de type 2.

Néanmoins, les mécanismes d’actions moléculaires des récepteurs nucléaires, ainsi que leur rôle exact dans la pathophysiologie des stades précoces (syndrome métabolique) et tardifs du diabète de type 2, de l’obésité et des maladies cardiovasculaires restent toujours imparfaitement compris.

Les objectifs actuels de notre laboratoire visent à comprendre la contribution des récepteurs nucléaires – en tant que régulateurs de l’expression des gènes – dans la pathophysiologie du diabète de type 2, puis à évaluer le potentiel thérapeutique de ligands sélectifs pour ces récepteurs dans la prévention et le traitement du diabète de type 2 et de ses complications cardiovasculaires. Plus précisément, les objectifs de recherche sont :

  • de mieux comprendre les fonctions de nouveaux récepteurs nucléaires émergeant comme des régulateurs métaboliques importants (FXR, Reverbα, RORα et les récepteurs orphelins) ;
  • de définir précisément la régulation moléculaire par les récepteurs nucléaires de la différenciation des monocytes en macrophages, et des fonctions de ces macrophages  dans le contexte de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires ;
  • d’étudier la contribution des cellules du système immunitaire dans la pathophysiologie du diabète et des maladies cardiovasculaires ;
  • d’identifier et de valider les récepteurs nucléaires et les cofacteurs qui leur sont associés en tant que possibles cibles thérapeutiques innovantes.

Ainsi, l’UMR 1011 est organisée en 5 thèmes :

  1. Les récepteurs nucléaires dans le syndrome métabolique ;
  2. Les Pathologies cardiaques, anomalies de flux sanguin et hémostase ;
  3. Le Dialogue immuno-métabolique dans l’obésité et ses comorbidités ;
  4. L’Analyse transcriptionnelle intégrée des maladies hépatiques ;
  5. Récepteurs Nucléaires dans le rythme circadien.

http://u1011.pasteur-lille.fr/lunite/

UMR 1190

La mission principale de notre unité mixte de recherche (UMR), « Recherche Translationnelle sur le Diabète », UMR1190 (Université de Lille, CHU de Lille, INSERM, Institut Pasteur de Lille), dirigé par le Professeur François PATTOU, est le développement de thérapies innovantes pour les formes sévères de diabète et leur application clinique.

Nos stratégies de recherche reposent sur une mono équipe qui regroupe des hospitalo-universitaires médecins et pharmaciens, des ingénieurs et techniciens, des enseignants chercheurs et chercheurs, des vétérinaires, des assistants de recherche clinique, des infirmières, des mathématiciens/statisticiens et des étudiants (BTS L3, M1, M2, PhD, école d’ingénieur).

Notre recherche translationnelle permet de mettre en place, à partir de résultats fondamentaux, des études précliniques chez l’animal pour les concrétiser aux malades dans des essais thérapeutiques.

Nos projets scientifiques principaux reposent sur :

  • La recherche préclinique sur les îlots de Langerhans humains in vitro et in vivo avec notamment des études sur les transporteurs de glucose de type SGLT, l’hétérogénité des îlots humains et leur adaptation dans un environnement obésogène.
  • La mise en place d’un traitement du diabète de type 1 sévère par l’allogreffe d’îlots de Langerhans (reconnu comme un soin courant par la CPAM depuis 2021).
  • Le traitement du diabète de type 2 par la chirurgie métabolique en disséquant son impact sur la physiologie des malades obèses et les interactions cellulaires endocrines.
  • Établir des modèles mathématiques avec l’intelligence artificiel pour prédire nos résultats cliniques.

Ainsi, nous avons développé de nombreuses collaborations d’origines variées (hépatologues, ingénieurs (IMT), mathématiciens, start-ups, entreprises, groupes pharmaceutiques) nous permettant d’obtenir des financements (RHU, ANR, Pearl-iSITE) pour initier et développer des projets de recherche prioritairement tournés vers l’innovation thérapeutique.

https://translational-research-diabetes.com/FR/index

UMR 1172

Notre équipe de recherche Inserm « Développement et Plasticité du Cerveau Neuroendocrine » dirigée par Vincent Prévot au Centre de Recherche Neuroscience & Cognition, UMR-S1172 (Univ. Lille, Inserm, CHU Lille ; Dir. Luc Buée) est reconnue pour ses études dans le domaine du contrôle neuroendocrine de la reproduction, de la programmation métabolique du développement cérébral et sur la façon dont les signaux métaboliques circulants atteignent le cerveau pour exercer leur rétroaction sur les circuits neuronaux contrôlant l’homéostasie corporelle.

Il est de plus en plus clair que les interactions entre les systèmes neuroendocriniens hypothalamiques et les hormones périphériques jouent un rôle fondamental dans le développement cérébral dont l’altération pourrait être à l’origine de troubles neurologiques et psychiatriques majeurs. En outre, au cours des dernières années, des indices pour une implication de déséquilibres neurohormonaux dans la physiopathologie des processus cognitifs, tels que certaines démences précoces, et dans les troubles métaboliques et reproductifs, tels que l’obésité, le diabète et l’infertilité, se sont accumulés.

L’utilisation de notre savoir-faire en neuroendocrinologie et de notre expertise en sciences fondamentales pour aborder la pathophysiologie humaine peut ouvrir la voie au développement de nouvelles stratégies de diagnostic et de traitement pour les patients.

Situé sur le campus de l’hôpital universitaire de Lille, notre projet bénéficie à la fois d’interactions étroites avec des scientifiques en recherche fondamentale et clinique qui sont leaders dans le domaine des maladies neurodégénératives et métaboliques, de l’anatomopathologie, de l’endocrinologie et de la reproduction, de la neuroradiologie et de la néonatologie, avec lesquels nous développons actuellement des projets de recherche translationnelle. Nous pouvons souligner le fait qu’un tel environnement favorable a déjà ouvert la possibilité de construire des projets de recherche novateurs coordonnés par les membres de l’équipe, dont deux ont déjà été financés par le Conseil européen de la recherche (ERC). 

http://lilncog.eu/en/team-development-and-plasticity-of-the-neuroendocrine-brain

UMR 1177

L’UMR 1177 (anciennement U761), dirigé par le Pr. Benoit Deprez se consacre à la conception, à la découverte et à la sélection de médicaments.
La mission du laboratoire est de concevoir et d’étudier des composés qui module des cibles moléculaires sélectionnées de la manière souhaitée pour traiter les maladies infectieuses et métaboliques. Nos projets engagent des chercheurs des sciences physiques, chimiques et biologiques à échanger des idées et des connaissances et s’efforcent sincèrement de valider de nouveaux concepts thérapeutiques avec des prototypes de médicaments et d’amener des médicaments candidats à la clinique.

  • Développer des méthodes de pointe pour la pharmacologie quantitative (High Content Screening, Pharmacokinetics) ;
  • Concevoir la prochaine génération d’antibiotiques antituberculeux: les boosters d’éthionamide ;
  • Décrypter le (s) rôle (s) de l’enzyme dégradant l’insuline dans le diabète avec plusieurs familles de modulateurs ;
  • Modulation de l’interaction moléculaire entre l’intestin, le foie et les muscles avec des ligands TGR5 pour traiter le diabète ;
  • Développement de petits modulateurs chimiques de présentation antigénique.

Nous sommes ouverts à tout type de collaboration avec des biologistes ou des chimistes du monde universitaire et de l’industrie où la chimie médicinale, la pharmacologie in vitro et la pharmacocinétique permettent ou accélèrent la traduction d’un nouveau concept thérapeutique en découverte de médicaments. Nos chercheurs s’engagent à respecter les normes les plus élevées de qualité scientifique et d’intégrité dans tout ce qu’ils font. Nous utilisons des livres de laboratoire électroniques à jour pour capitaliser durablement les connaissances et faciliter les collaborations entre plusieurs sites de recherche.
La plupart de nos chercheurs sont également des membres du corps professoral qui enseignent dans les cours PharmD et MSc en pharmacie, découverte de médicaments, chimie médicinale, chimie organique et stratégies de R&D.

https://www.deprezlab.fr/